Passer au contenu

On perd en moyenne de 50 à 100 cheveux par jour, ce qui est normal compte tenu de leur cycle naturel de vie. Apprenez-en plus sur les facteurs en jeu lorsque la chute devient plus marquée et découvrez des solutions naturelles pour préserver la densité et la santé de votre chevelure.

Différencier chute réactionnelle et chronique

La perte de cheveux peut avoir deux origines principales: réactionnelle ou chronique. La chute réactionnelle apparaît temporairement après un stress ou une maladie, mais les cheveux repoussent naturellement en quelques mois. La chute chronique, elle, s’installe progressivement et dure dans le temps. Elle est souvent liée à l’hérédité, aux hormones ou à certains problèmes de santé. Dans ce cas, un suivi ciblé est nécessaire pour ralentir la perte et protéger la densité capillaire.

Il est à noter que les changements de saison peuvent provoquer une chute temporaire des cheveux tout comme:

  • un choc émotionnel
  • une fatigue accumulée
  • un accouchement (lié à un changement hormonal)
  • une chirurgie
  • un déséquilibre ou un changement brutal dans l’alimentation

Soins et habitudes capillaires

  • Le lavage du cuir chevelu Il est préférable d’utiliser des shampoings doux, exempts de sulfates et de silicones. Espacer les lavages, à raison de deux ou trois lavages par semaine, aide à préserver l’équilibre du cuir chevelu et à limiter les irritations. Après le shampoing, on privilégie une serviette en microfibres, plus douce et légère, pour éviter d’affaiblir la fibre capillaire.
  • Le massage du cuir chevelu Il stimule la microcirculation sanguine et favorise l’apport en oxygène, en vitamines et en minéraux aux follicules pileux (la zone du derme où naissent les cheveux). En améliorant cette irrigation, on renforce le bulbe capillaire (la racine du cheveu), on limite la chute et on encourage la repousse de cheveux plus résistants. Ce massage de 3 à 5 minutes est facile à intégrer lors du shampoing et procure en prime un effet relaxant immédiat.
  • Les appareils et accessoires à coiffure

    Sans être une cause directe de la perte de cheveux, la chaleur des séchoirs, des fers à friser et autres outils coiffants fragilisent la fibre capillaire. Elle assèche les cheveux et peut endommager la cuticule (la membrane externe des cheveux), ce qui les rend plus cassants. L’idéal est de limiter leur utilisation ou de régler le séchage à la fonction «air froid».

Attention également aux coiffures trop serrées comme les tresses, les chignons et les queues de cheval qui exercent une traction répétée sur les racines. À la longue, cette tension peut affaiblir le follicule pileux et favoriser une forme de chute appelée alopécie de traction. Pour préserver la santé des cheveux, mieux vaut alterner les styles et privilégier des attaches souples qui ne compriment pas le cuir chevelu.

L’alimentation et l’hydratation

La kératine est une protéine fibreuse qui constitue la structure principale des cheveux (plus de 90%). Pour favoriser sa production, il est important de miser sur les protéines (œufs, poissons, légumineuses, etc.).

Le fer et le zinc, qu’on trouve entre autres dans les légumineuses, les graines de citrouille, les épinards, soutiennent eux aussi la croissance et freinent la chute des cheveux, tandis que les acides gras essentiels (oméga-3) issus du saumon, du lin ou du chia contribuent à leur souplesse et à leur brillance.

Enfin, une bonne hydratation est tout aussi importante: un cuir chevelu sec peut ralentir la pousse et fragiliser les racines.

Des suppléments utiles

Plusieurs compléments peuvent aider à renforcer les cheveux et à limiter leur chute: la biotine (B8), la vitamine D et la silice soutiennent leur croissance tandis que la levure de bière, riche en vitamines du groupe B, fortifie la fibre capillaire en favorisant la synthèse de la kératine. Les suppléments d’oméga-3, qu’on trouve aussi dans l’alimentation, contribuent au maintien d’un cuir chevelu sain.

Les huiles végétales

Grâce à sa richesse en acides gras essentiels, notamment l’acide ricinoléique, l’huile de ricin nourrit les follicules pileux, renforce les cheveux et favorise une croissance saine. Elle est souvent mélangée à des huiles plus légères pour faciliter l’application. L’huile de jojoba et l’huile de coco, quant à elles, nourrissent, protègent et renforcent les cheveux, limitant ainsi leur casse. Utilisées régulièrement, elles constituent un atout naturel contre la chute des cheveux.

Fréquence d’application suggérée pour les huiles végétales mélangées ou non avec des huiles essentielles:

  • Cheveux secs, frisés ou abîmés: 1 ou 2 fois par semaine
  • Cheveux normaux: 1 fois par semaine ou aux 2 semaines
  • Cheveux fins ou à tendance grasse: aux 2 semaines

On laisse les huiles agir de 30 minutes à 2 heures et on lave les cheveux par la suite.

Les huiles essentielles

Souvent utilisées contre la chute des cheveux, les huiles essentielles apportent des actifs qui purifient le cuir chevelu, régulent le sébum et renforcent la fibre capillaire. Elles doivent cependant être diluées dans une huile végétale et testées sur une petite zone de peau pour éviter toute réaction allergique. Certaines sont contre-indiquées, notamment pour les femmes enceintes ou qui allaitent, et il est conseillé de demander l’avis d’un professionnel de santé avant d’en faire usage.

Parmi les huiles essentielles reconnues pour leurs bienfaits sur les cheveux figurent:

  • le cèdre de l’Atlas
  • le romarin
  • le gingembre
  • le pamplemousse
  • la sauge sclarée

Pour en savoir plus sur les huiles essentielles et l’aromathérapie, consultez notre article: https://www.rachellebery.ca/fr/conseils/prendre-soin-de-son-corps-et-de-son-esprit-avec-laromatherapie/

Le lait de poule est une boisson réconfortante qui s’inscrit depuis longtemps dans les traditions des Fêtes. De ses origines britanniques à son ascension jusque dans nos maisons, découvrez tout de cette boisson festive au goût nostalgique.

Origines médiévales

Au Moyen Âge, en Angleterre, on consommait une boisson appelée posset, considérée comme l’ancêtre du lait de poule. Préparée à base de lait chaud, coagulée avec du vin, de la bière ou du sherry, elle était sucrée au miel et parfumée d’herbes, d’épices ou de fruits secs. À la fois remède et boisson réconfortante, elle servait à réchauffer les moines britanniques durant la saison froide et à soulager les malades atteints de rhume ou de grippe.

Transition vers le lait de poule

Avec le temps, la recette s’est raffinée et on lui a ajouté des œufs pour en rehausser la texture et la richesse. Ce n’est qu’au 18e siècle, lorsque les colons britanniques apportent la recette en Amérique du Nord, que la boisson devient accessible à tous. Dans les colonies, l’abondance de lait et d’œufs en simplifiait la préparation, tandis que le sherry, un alcool rare sur le continent, fut remplacé par du rhum. Ainsi est née une version maison du lait de poule, servie lors des Fêtes de Noël ou des grandes occasions.

Commercialisation moderne

Dans les années 1960, de grandes marques commencent à produire du lait de poule pasteurisé, prêt à consommer. Cette version industrielle, souvent aromatisée et proposée avec ou sans alcool, est devenue depuis un classique saisonnier largement offert dans les supermarchés durant la période des Fêtes. On trouve même aujourd’hui des variantes véganes, sans œufs ni produits laitiers.

Les épices

L’ajout de cannelle et de muscade confère au lait de poule sa saveur caractéristique. Chaque année, durant les Fêtes, cette signature aromatique inspire une foule de produits saisonniers, comme des crèmes glacées, des cafés, des gâteaux et des confiseries, qui s’invitent sur les étals pour le plus grand plaisir de nos papilles.

Qualité nutritionnelle

Qu’il soit fait maison ou acheté à l’épicerie, le lait de poule est une boisson énergétique et réconfortante, riche en protéines de qualité grâce au lait et aux œufs, et en vitamines essentielles comme les vitamines A et D. Il contient aussi du calcium, qui contribue à la santé des os, et sa teneur en matières grasses contribue à la sensation de satiété, tandis que ses sucres fournissent un apport rapide d’énergie.

Côté réconfortant

La chaleur du lait et l’onctuosité de la préparation procurent un effet apaisant, comparable à celui d’une boisson chaude sucrée. Le lait de poule est ainsi perçu comme une boisson réconfortante, surtout en hiver, et la présence d’un alcool doux — rhum, brandy ou whisky en petite quantité — renforce légèrement cet effet relaxant.

Sécurité et modération

Les œufs crus pouvant présenter un risque de salmonelle, il est préférable d’opter pour un lait de poule pasteurisé du commerce ou pour une recette maison dans laquelle les œufs cuisent tout en douceur. De plus, la teneur en sucre et en alcool fait de cette boisson un produit calorique à consommer avec modération.

Les journées plus courtes signifient également une production réduite de vitamine D par la peau. Découvrez l’importance de ce nutriment essentiel pour la santé des os, des muscles, des dents et bien plus, et apprenez comment répondre efficacement à vos besoins de l’automne au printemps.

1. Qu’est-ce que la vitamine D et quel est son rôle?

La vitamine D, aussi appelée «vitamine soleil», est un nutriment essentiel que l’organisme peut produire lorsqu’il est exposé aux rayons UVB du soleil. Elle contribue à l’absorption du calcium et du phosphore, deux minéraux indispensables à la solidité des os, des dents et des muscles.

La vitamine D est également impliquée dans le bon fonctionnement du système immunitaire, la régulation de l’humeur. Des études semblent aussi montrer son efficacité dans la prévention de certaines maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.). La recherche continue d’évoluer et pourrait nous en apprendre davantage sur ses bénéfices au cours des prochaines années.

2. Pourquoi consommer de la vitamine D est-il important?

Chez les individus, de la naissance jusqu’à la fin de la vingtaine, la vitamine D et le calcium jouent un rôle clé dans le développement d’une masse osseuse solide, tandis que, dans les années suivantes, ces nutriments aident à la préserver et à en limiter la dégradation. En assurant un taux de calcium suffisant dans le sang, la vitamine D:

  • optimise la minéralisation des tissus;
  • améliore la contraction musculaire;
  • facilite la transmission nerveuse;
  • maintient une coagulation sanguine normale.

3. Comment combler efficacement nos besoins?

Pour obtenir suffisamment de vitamine D, il est possible de combiner plusieurs sources, soit l’exposition au soleil, la consommation de certains aliments ou la prise de suppléments. Comme peu d’aliments en contiennent naturellement, il devient particulièrement important d’assurer cet apport lorsque l’ensoleillement diminue.

Santé Canada recommande de consommer de la vitamine D provenant d’aliments ou de suppléments tous les jours. Pour les personnes âgées de 2 ans à 50 ans, cela peut se faire en consommant quotidiennement des aliments riches en vitamine D ou en prenant un supplément quotidien de 400 UI (10 µg).

Pour les personnes de plus de 51 ans, il est conseillé de prendre chaque jour un supplément de 400 UI (10 µg) et de continuer d’intégrer des aliments contenant de la vitamine D dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

Combien de temps s’exposer au soleil?

La vitamine D provient principalement du soleil. Pour un adulte en santé, de 10 à 15 minutes d’exposition du visage, des mains et des avant-bras, 2 à 3 fois par semaine, entre 11h et 14h, d’avril à octobre, suffisent généralement. Attention toutefois à ne pas prolonger l’exposition, sachant que cela augmente le risque de cancer de la peau.

4. Quels sont les aliments riches en vitamine D?

  • les poissons gras (saumon, maquereau, truite, sardines)
  • les produits laitiers et boissons végétales enrichis en vitamine D
  • les jaunes d’œufs
  • le chocolat noir
  • les céréales enrichies en vitamine D
  • la margarine
  • les abats (notamment le foie de bœuf)
  • l’huile de foie de morue

5. Que savoir sur la prise de suppléments?

Dans les pays nordiques, comme le Québec, la supplémentation est souvent recommandée de l’automne au printemps pour compenser le manque de soleil.

Il faut savoir que le corps peut stocker la vitamine D pendant plusieurs mois. La vitamine, liposoluble, s’accumule dans les réserves de graisse et le foie. Mais les besoins augmentent au cours du vieillissement. De plus, chez les enfants allaités, il est important de commencer la prise de suppléments de vitamine D dès la naissance, car le lait maternel en contient peu.

Il existe plusieurs types de suppléments se présentant sous différentes formes (liquide, comprimés, capsules, etc.) et à prendre sur une base quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle. Dans tous les cas, prenez le temps de bien lire les étiquettes, étant donné que les concentrations varient beaucoup d’une marque à l’autre.

La mise en conserve aide à faire provision des fruits et légumes locaux, particulièrement abondants en automne. Suivez notre guide étape par étape pour faire de délicieuses conserves de façon sécuritaire.

Mise en conserve sécuritaire

L’autoclave est essentiel pour la mise en conserve sécuritaire des aliments à faible acidité, comme les légumes, les viandes, les soupes et les sauces. Il permet de chauffer les bocaux à haute température sous pression, détruisant ainsi les bactéries, levures et moisissures responsables de la détérioration.

1- Préparation des bocaux

Les pots de type Mason sont conçus pour la mise en conserve. Ils sont offerts en différents formats, de 125 ml à 1 L, qu’on choisit en fonction des aliments à empoter. Il est important de vérifier s’ils sont en bon état avant de les utiliser. On écarte ceux qui ont un rebord ébréché ou dont le verre est fissuré.

On dépose les bocaux, bien lavés et rincés, sur un support à bocaux placé au fond d’une grande casserole. Celui-ci empêche les pots en verre de heurter le fond du récipient lors du traitement. La casserole doit être assez profonde pour que l’eau recouvre les bocaux sans qu’il y ait débordement d’eau bouillante.

On laisse les bocaux dans l’eau bouillante environ 5 minutes et on les maintient dans une eau très chaude jusqu’au moment de les remplir. Pour les retirer, on recommande d’utiliser des pinces conçues pour la mise en conserve. Leur revêtement en caoutchouc empêche le pot de glisser et protège le verre des chocs thermiques.

2- Préparation des couvercles hermétiques

Un couvercle en deux parties, composé d’une bague en métal et d’un disque de scellage, assure une fermeture hermétique aux pots Mason. Les bagues sont réutilisables, mais il est important de s’assurer qu’elles ne sont pas rouillées ni déformées avant de s’en servir.

Quant aux disques de scellage, ils doivent être neufs étant donné qu’ils ne sont étanches qu’une seule fois. Il suffit de les mettre dans une eau chaude, mais non bouillante pour assouplir la bande de caoutchouc à leur pourtour et favoriser une fermeture hermétique. On les garde dans l’eau chaude jusqu’à ce qu’on les utilise.

3- Mise en pot

Le remplissage des pots se fait à l’aide d’un entonnoir en prenant soin de laisser un espace de 0,5 cm à 2,5 cm entre la préparation et le rebord du pot. Ce vide appelé espace de tête est nécessaire pour permettre l’expansion du contenu lors du traitement thermique. Avec une spatule qu’on glisse le long des parois en verre, on prend soin d’enlever les bulles d’air qui auraient pu se former. On ajuste l’espace de tête au besoin.

On essuie soigneusement le goulot rainuré de chaque pot avec un linge propre humide pour éliminer les résidus pouvant nuire à l’étanchéité du disque de scellage. On referme les pots en vissant la bague jusqu’à atteindre son point de résistance et on ajoute un quart de tour, sans trop serrer, pour permettre l’évacuation de l’air lors du traitement thermique.

4- Stérilisation dans l’eau bouillante

Les pots remplis d’aliments acides ou acidifiés avec du vinaigre ou du jus de citron sont traités à l’eau bouillante. Avec les pinces, on les dépose sur le support à bocaux dans la casserole en s’assurant qu’ils sont recouverts d’eau (environ 2,5 cm – 1 po). On amène l’eau à ébullition, à couvert.

La durée du traitement thermique varie selon les indications propres à chaque recette. On commence à compter le temps quand l’eau bout à gros bouillons. Cette ébullition doit être maintenue jusqu’à ce qu’on retire les pots de l’eau.

5- Refroidissement et entreposage

Une fois le temps de traitement écoulé, on retire les bocaux avec les pinces, en prenant soin de ne pas les incliner. On les dépose sur une grille ou un linge à vaisselle plié en deux. Cela évite le choc thermique entre un plan de travail froid et les pots en verre chauds.

Quand les pots refroidissent, le disque métallique de leur couvercle se courbe vers l’intérieur, en émettant un son «pop», sec et plutôt discret. Après avoir laissé les pots refroidir 24h, on vérifie que les couvercles sont bien scellés. Si rien ne bouge lorsqu’on les presse au centre, cela signifie que la stérilisation est réussie.

On conserve au réfrigérateur les pots mal scellés afin de les consommer rapidement. On range les autres dans un endroit frais, à l’abri de la lumière.

Les probiotiques vous intriguent? Que sont-ils? À quoi servent-ils? Quels sont les bienfaits? Voici ce qu’il faut savoir pour y voir plus clair sur leur utilité et leur rôle dans le maintien d’un microbiote intestinal sain.

Micro-organismes et microbiote

Les probiotiques sont des «micro-organismes vivants, qui, lorsqu’ils sont administrés en quantité adéquate, ont un effet bénéfique sur la santé de l’hôte» (source: Santé Canada).

Ces micro-organismes (principalement des bactéries et des levures), notre intestin en contient 100 000 milliards. Cette communauté microbienne appelée microbiote intestinal forme un écosystème complexe.

Équilibre bactérien

Un microbiome intestinal sain se distingue par la présence de bactéries bénéfiques, comme Bifidobacterium et Lactobacillus. Il est appauvri lorsque les bactéries nuisibles dominent, un déséquilibre pouvant mener à des troubles ou pathologies.

Déséquilibre du microbiote intestinal

Facteurs aggravants:

  • une mauvaise alimentation (pauvre en fibres et riche en aliments transformés)
  • la prise d’antibiotiques
  • le stress
  • le manque de sommeil
  • des maladies chroniques (diabète, syndrome de l’intestin irritable)

Les probiotiques à la rescousse

Ils contribuent à rétablir l’équilibre du microbiote intestinal en reconstituant les bonnes bactéries dans l’intestin. Ils peuvent aider à soulager certains troubles digestifs, selon la souche utilisée et le problème visé. Certaines souches sont entre autres utilisées dans le traitement ou la prévention de la diarrhée liée à la prise d’antibiotiques, la constipation, les infections à Clostridium difficile, les colites inflammatoires.

Importance des prébiotiques

L’efficacité des probiotiques est favorisée par leur combinaison avec des prébiotiques, qui ont pour effet de «nourrir» les bonnes bactéries. Les prébiotiques sont des fibres non digestibles qui nourrissent les bonnes bactéries. On les retrouve entre autres dans ces aliments: ail, oignon, poireau, asperge, banane, etc.

Produits alimentaires enrichis

Les probiotiques sont présents dans certains aliments fermentés, comme le kéfir et le yogourt avec des cultures vivantes. Mais pour être reconnu en tant que «probiotique», l’aliment fermenté doit «contenir un nombre suffisant d’une souche spécifique de micro-organismes», dont les effets bénéfiques sur la santé humaine ont été démontrés par au moins une étude clinique. (Source: Fondation canadienne de la Santé Digestive)

Kimchi, choucroute et kombucha

Ils contiennent des microbes vivants, de souches non définies, ce qui les empêche entre autres d’être étiquetés comme probiotiques.

(Source: Fondation canadienne de la Santé Digestive)

Suppléments

En capsules, en comprimés, en poudre, en sachets ou en gouttes: les probiotiques sont offerts sous plusieurs formes en tant que suppléments. La ou les souches de ces produits de santé naturels doivent être indiquées sur le contenant ou l’emballage.

3 principaux bienfaits

  1. Soutien de la santé digestive
  2. Renforcement du système immunitaire
  3. Prévention ou traitement de certaines infections

3 choses à savoir sur les probiotiques

  1. Tous les probiotiques ne se valent pas: les souches n’ont pas tous les mêmes effets.
  2. Leur efficacité et dosage peut varier selon l’état de santé d’une personne, son alimentation, son microbiote.
  3. Il faut les consommer régulièrement pour bénéficier de leurs effets.

Essentiel au fonctionnement de plusieurs tissus et naturellement présent dans l’organisme, le collagène reste pourtant méconnu. Apprenez-en plus sur le rôle clé de cette protéine, qui contribue entre autres à l’élasticité de la peau, et découvrez tous ses bienfaits.

Qu’est-ce que le collagène?

Le collagène est le composant principal des tissus conjonctifs, dont font partie la peau, les tendons, les os, le cartilage, les ligaments. Cette protéine fibreuse, composée d’acides aminés, est dite «structurelle» du fait qu’elle sert de support physique et mécanique aux cellules et tissus.

Plusieurs types de collagène

On dénombre pas moins de 28 types de collagène, dont les 3 premiers forment l’essentiel du collagène dans l’organisme. Chacun a une fonction et un rôle distinct.

Collagène type I

C’est celui qu’on trouve le plus souvent, entre autres dans la peau, les tendons et les os.

  • Bienfaits: il préserve l’élasticité de la peau, aide à la cicatrisation et à la régénération des tissus de l’épiderme. Il contribue également à la solidité des os.
  • Sources dans les aliments: poisson, blancs d’œufs, bouillon d’os, peau de poulet

Collagène de type II

Il participe à la construction du cartilage qui recouvre les os et permet aux articulations de bouger en douceur.

  • Bienfaits: il stimule la production du cartilage, réduit l’inflammation, permet une plus grande souplesse et mobilité. Il soulage les douleurs articulaires, entre autres celles associées à l’arthrose.
  • Sources dans les aliments: cartilage de poulet, suppléments

Collagène de type III

On le trouve dans la peau, les organes internes, dont ceux du foie et des poumons, les vaisseaux sanguins et les tissus du cœur.

  • Bienfaits: de pair avec le collagène de type I, il aide à maintenir la souplesse et la structure des tissus et les rend plus résistants.
  • Sources dans les aliments: bouillon d’os, collagène bovin, peau animale

Quels sont les effets d’une perte de collagène avec l’âge?

Pour des raisons biologiques, la production de collagène ralentit avec l’âge, ce qui contribue notamment à l’apparition des signes visibles de vieillissement de la peau et à la fragilisation des articulations. Cette baisse progressive concerne:

  • La peau

    Grâce au collagène, elle reste ferme, souple et hydratée. Sa diminution entraîne une perte d’élasticité, un affinement de la peau qui s’assèche et devient plus terne.

  • Les os

    Le collagène renforce la densité osseuse, contribuant ainsi à prévenir l’ostéoporose. Un manque de collagène fragilise les os et augmente le risque de fractures.

  • Les cheveux et les ongles

    Aidés par le collagène, les cheveux sont plus forts, plus épais, et les ongles moins cassants. Une diminution affine les cheveux et ralentit leur croissance tandis que les ongles deviennent plus mous et fragiles.

  • Les articulations

    Moins de collagène a pour effet d’user le cartilage, occasionnant des douleurs articulaires et des raideurs. La mobilité est réduite et le risque de développer de l’arthrose augmente.

  • Les muscles

    Le collagène contribue à maintenir la masse musculaire. Une baisse de production affecte la récupération des muscles et leur fait perdre de leur flexibilité, ce qui augmente le risque de blessures.

Que faire pour contrer la baisse de collagène?

Plusieurs produits de poudre de collagène hydrolysé à base de poisson, bovin ou bouillon d’os de poulet sont offerts dans les espaces Rachelle Béry. Certains sont sans gluten, d’autres aromatisés ou encore enrichis de vitamines. Il suffit d’ajouter ces suppléments à vos boissons chaudes préférées, smoothie, jus, potage, yogourt, etc., pour profiter des effets potentiels du collagène sur la peau, les articulations, les cheveux, les ongles.

Comme la glucosamine ou le curcuma, le collagène joue un rôle dans la santé articulaire des genoux. Pour en savoir plus, lisez notre article:

Composé de gluten de blé, le seitan s’impose comme un pilier de la cuisine végétarienne. Cette préparation riche en protéines, dotée d’une texture ferme et d’un grand pouvoir d’absorption, est souvent qualifiée de «viande végétale». Découvrez tout de cette savoureuse alternative à la viande.

Comment c’est fait

Aussi appelée gluten de blé, la farine de gluten est l’ingrédient de base du seitan. Elle est riche en protéines et s’obtient en retirant l’amidon et le son de la farine de blé, pour ne conserver que sa protéine principale: le gluten. Étant donné sa composition, on comprend que le seitan ne convient pas aux personnes souffrant de troubles liés au gluten (maladie cœliaque, intolérance).

Lavages à l’eau

Selon la méthode traditionnelle, l’extraction de l’amidon et du son se fait en mélangeant la farine de blé avec de l’eau pour former une pâte qu’il faut pétrir et laver plusieurs fois jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une pâte élastique et collante de couleur beige.

Cuisson de la pâte

Le seitan est fabriqué industriellement selon des procédés standardisés, mais on peut aussi le faire à la maison avec la pâte de gluten qu’on façonne en rouleaux ou en boules et qu’on assaisonne (épices, sauce soya, miso, levure alimentaire, etc.). La cuisson qui s’ensuit peut se faire de deux façons, soit à la vapeur ou poché dans un bouillon aromatisé. Dans les deux cas, le temps de cuisson suggéré est de 45 à 60 minutes.

Comment cuisiner le seitan

Le sauter

Faire dorer des morceaux de seitan dans l’huile leur confère une texture croustillante en surface qui contraste agréablement avec un intérieur moelleux. De plus, étant donné sa capacité à absorber les saveurs, le seitan tire profit des sauces goûteuses et onctueuses.

Le saviez-vous?

Une portion de 100 g de seitan fournit entre 22 g et 25 g de protéines, soit presque autant que le poisson et un peu moins que le bœuf (28 g) et le poulet (30 g). Le poulet, lui, en contient 30 g, le bœuf 28 g et le poisson entre 22 et 25 g. En comparaison, le tofu en contient de 12 à 15 grammes.

Choisir le prêt-à-cuisiner

Les blocs de seitan nature ou assaisonné qu’on trouve dans des emballages sous vide conviennent tout à fait aux recettes où il faut le mariner ou le griller. On peut aussi l’acheter en tranches ou en lanières, allié avec des marinades aux saveurs variées comme BBQ, tamari ou encore teriyaki. Enfin, les galettes, steaks et saucisses de seitan sont d’autres options qui s’ajoutent à l’offre de produits prêts à l’emploi.

Remplacer la viande

Grâce à sa texture ferme qui s’apparente à celle de la viande, le seitan est tout indiqué pour transformer un plat de viande classique en une version végétarienne savoureuse. On l’apprécie dans un burger, un ragoût, une tourtière ou un taco, en croquettes ou en côtes levées et une foule d’autres recettes.

On l’essaie comme alternative au poulet dans cette recette de club sandwich.

Le matcha est riche en antioxydants et en nutriments. On l’apprécie pour l’énergie douce et stable qu’il procure et ses bienfaits multiples pour la santé. Coup d’œil sur ce superaliment, de ses origines à son utilisation en cuisine en passant par toutes les étapes de sa préparation.

D’où vient le matcha?

Le matcha est une poudre de feuilles de thé vert moulues finement. Comme tous les thés, il est issu du théier (Camellia sinensis), un arbuste originaire d’Asie. Dans les 4 à 6 semaines précédant la récolte des feuilles, on recouvre les arbustes de toiles ou de filets d’ombrage afin de réduire leur exposition à la lumière du soleil. Cette méthode appelée culture ombragée améliore la qualité du thé. Il permet de hausser la teneur en chlorophylle et en acides aminés, telle la théanine, et d’intensifier le goût.

Comment préparer le thé matcha en 3 étapes

1. Tamiser la poudre de matcha

On recommande de tamiser la poudre de matcha avant de l’utiliser pour éviter la formation de grumeaux. Cela facilite son émulsion avec l’eau chaude. Résultat: une boisson lisse et homogène.

2. Ajouter l’eau chaude

Une eau trop chaude, voire bouillante, risque d’intensifier l’amertume du thé et de dégrader les nutriments. Une température de 160°F à 175°F (70°C à 80°C) est idéale. Elle préserve les arômes du matcha et protège les substances nutritives.

3. Fouetter le mélange

On utilise un fouet traditionnel en bambou, appelé chasen, pour bien disperser la poudre, qui reste en suspension dans l’eau. Cette étape essentielle à l’émulsion agrémente l’expérience gustative. On incorpore l’air en effectuant un mouvement en «W» ou en «M». Cela confère à la boisson une texture veloutée et une mousse onctueuse, en plus d’en révéler les arômes et d’équilibrer les saveurs.

Entretenir son fouet à matcha

Le chasen est délicatement sculpté dans un seul morceau de bambou. Pour prolonger sa durée de vie, on suggère de le faire tremper dans l’eau tiède au préalable, ce qui a l’avantage d’assouplir les brins.

Cuisiner le matcha

La poudre de thé ne sert pas qu’à préparer la boisson chaude traditionnelle, on l’utilise aussi pour les lattés (avec du lait ou une boisson végétale). En cuisine, on l’ajoute à un smoothie, à une préparation à gâteaux, à biscuits et autres pâtisseries.

Le matcha séduit nos papilles avec sa saveur umami, alliant douceur et amertume, et plaît par son effet énergisant, progressif et absolument «zen», comme dans l’esprit japonais. Voici des recettes variées grâce auxquelles vous pouvez profiter de tous ses bienfaits:

Matcha latté au miel et au coco

Pouding de chia lime, coco et matcha

Smoothie tonique au Matcha Sora

À nous l’organisation d’un apéro convivial et sans stress pour rassembler les gens qu’on aime. Voici 10 suggestions de produits prêts à manger ou à cuire, offerts chez Rachelle Béry, faits d’ingrédients de qualité. Ils vous permettront de remplir la table de bouchées savoureuses et variées, sans avoir à cuisiner pendant des heures.

Trouvez tous les produits suggérés ci-dessous dans le Carnet des Fêtes 2024 de Rachelle.

1. Le gravlax de saumon surgelé | RICARDO

On adore servir le gravlax à l’apéro, mais il faut s’y prendre à l’avance pour le préparer. Savoir qu’on peut compter sur des options prêtes à manger qui nous permettent de gagner du temps nous rassure. Une fois le gravlax de la marque RICARDO décongelé, on peut l’assembler en bouchées (dans des coupelles, par exemple) ou l’accompagner de craquelins et d’une sauce à l’aneth.

2. Taquitos | État Végétal

La cuisine mexicaine s’invite à table avec ces taquitos végétariens prêts à cuire. Ces tortillas roulées de l’entreprise État Végétal sont farcies de protéines végétales braisées, de légumes frais et d’épices, puis frites. On se facilite la tâche en cuisine en les servant en bouchées apéritives où elles feront sensation avec une sauce d’accompagnement, comme de la salsa.

3. Samosas aux légumes | Compliments

Le format des samosas en fait une bouchée parfaite pour l’apéro. Ces beignets de la marque Compliments sont farcis d’un mélange de légumes. Vendus en version surgelée, ils sont prêts à servir en 6 minutes seulement. Ils sont entièrement cuits; il n’y a qu’à les réchauffer au micro-ondes et le tour est joué.

4. Nog Festif | Silk

Le lait de poule, avec ou sans alcool, fait partie de nos festivités de fin d’année. Contrairement à la recette traditionnelle, cette boisson à base de plantes de la marque Silk ne contient pas d’œuf. Une option qu’on sert telle quelle ou qu’on prépare en cocktail, et qui fera plaisir aux personnes végétaliennes.

5. Tofu en cubes mariné façon Shish Taouk | Epic Tofu

Les cubes de tofu surgelés d’Epic Tofu sont marinés dans un mélange crémeux de jus de citron, d’ail et d’origan. On opte pour la rapidité en les dorant simplement dans l’huile avant de les piquer d’un cure-dent.

6. Craquelins biologiques | Mary’s

À la base de nombreux amuse-bouches, il y a les craquelins. Cette version végétalienne et certifiée bio de la marque Mary’s est faite de riz brun, de quinoa, de graines de lin et de graines de sésame biologiques. On assemble les craquelins avec des garnitures ou on les sert tels quels comme accompagnement d’une trempette crémeuse artichauts-épinards végane.

7. Olives biologiques | Sardo

Les olives offertes sur un plateau avec d’autres condiments font partie des classiques que les habitués de l’apéritif s’attendent à retrouver. En plus d’être dénoyautées, les olives de la marque Sardo sont biologiques et ont de bonnes chances de disparaître rapidement!

8. Salsa | Compliments biologique

La salsa est toujours pratique pour les rassemblements improvisés ou pour avoir une option de plus à offrir à nos invités. On se procure ce produit de la marque Compliments, fait d’ingrédients biologiques.

9. Croustilles de tortilla biologiques | Que Pasa

L’accompagnement par excellence de la salsa? Les croustilles de tortilla. Celles, biologiques, de la marque Que Pasa sont composées d’ingrédients simples et très peu transformés. Ni trop épaisses ni trop minces, elles sont croquantes à souhait et n’attendent que la trempette!

10. Pâte feuilletée végétale | Carrément tarte

On apprécie la polyvalence de la pâte feuilletée, qui peut servir d’ingrédient de base à toute une variété d’amuse-bouches. Avec la pâte végétale de la marque Carrément tarte, on peut par exemple cuisiner des friands à la saucisse, des miniquiches ou des feuilletés aux légumes ou au fromage, etc. De quoi satisfaire tous les goûts.

Il vous reste un peu de temps pour cuisiner? Voici quelques recettes à essayer:

De l’achat des épis de maïs à la réutilisation des restes, voici 5 conseils et des recettes pour ne rien gaspiller.

1. Calculer la quantité d’épis à acheter

Pour éviter de gaspiller, on se procure le bon nombre d’épis afin de limiter les restes (à moins qu’on ait déjà prévu les utiliser dans d’autres recettes). On compte 2 1/2 épis par adulte et 1 1/2 par enfant. On peut acheter moins de maïs, si on prévoit offrir plusieurs accompagnements.

2. Les choisir

Le maïs étant meilleur frais, on l’achète la veille ou la journée même pour le consommer dans les 24 heures suivantes. On choisit les épis dont les grains sont gonflés et laiteux, avec des feuilles vertes et serrées et des soies pâles et soyeuses. Quant à la couleur des grains, elle a peu d’incidence sur la saveur; la fraîcheur est plus importante.

3. Les conserver

On peut conserver les épis non épluchés au réfrigérateur jusqu’à 3 jours alors que la durée de conservation des épis épluchés est de 1 à 2 jours.

La congélation des épis est possible à condition de les blanchir de 2 à 3 minutes dans l’eau bouillante avant de les refroidir en les plongeant dans un bol d’eau glacée. La durée de conservation du maïs blanchi, en épi ou égrené, est d’environ 1 an au congélateur. On égrène les épis blanchis pour simplifier leur utilisation dans des recettes.

4. Les cuisiner

Les grains sont pâteux et peu sucrés? On en fait du maïs en crème.

  1. Dans une casserole, couvrir de crème les grains de maïs. Ajouter de la poudre d’ail et du sel.
  2. Cuire à feu moyen jusqu’à ce que le mélange épaississe et que les grains soient bien tendres.
  3. Utiliser un pied mélangeur pour réduire la crème en une purée grossière.

Une préparation parfaite pour un pâté chinois végétarien.

5. Faire un bouillon maison

Après en avoir retiré les grains, on garde les épis et on les utilise, seuls ou avec d’autres épluchures de légumes, pour préparer un bouillon. La façon de faire est simple: il suffit de déposer les épis et les retailles dans l’eau, d’amener le tout à ébullition et de laisser mijoter pendant environ une heure pour en libérer les saveurs.

Besoin d’idées pour cuisiner vos restes de maïs? Ces deux recettes savoureuses sont parfaites pour faire plaisir à tout le monde à table.

Quand on veut que nos recettes aient un je-ne-sais-quoi pour se démarquer des autres, on a tout intérêt à miser sur des ingrédients qui agissent comme des bombes de saveurs. C’est encore plus vrai quand notre médecin nous dit qu’il faut faire attention à notre consommation de sel pour notre santé. Les plats fades, non merci!

Voici cinq ingrédients au goût puissant, qui nous surprennent en donnant un nouveau souffle à nos plats préférés.

par Annie Ferland, nutritionniste, docteure en pharmacie et fondatrice de ScienceFourchette.com

La poudre de cari

On va tout de suite adresser l’éléphant dans la pièce: la poudre de cari est bien plus que le pot de poudre jaune dans le tiroir d’épices, qu’on ajoute en micro pincée à notre salade de poulet. C’est plutôt un mélange d’épices généralement composé de curcuma, de cumin, de coriandre, de poivre et de graines de moutarde. On comprend mieux maintenant pourquoi celle-ci donne beaucoup de goût!

Bien que ce soit délicieux dans un cari indien, on a avantage à en saupoudrer plus souvent dans des recettes moins traditionnelles, comme dans notre popcorn, dans une trempette de légumes, dans notre bol d’houmous et même, dans notre recette de sauce tomate!

L’huile pimentée Okazu

De l’huile pimentée, il y en a pour tous les goûts. On connaît bien l’huile piquante à l’italienne pour agrémenter nos pâtes ou notre pizza. Mais récemment, une nouvelle palette de saveurs s’est ouverte à nous avec la popularité grandissante des condiments de type chili crisp.  

À cet égard, je vous invite à découvrir l’huile Okazu, un condiment fait à partir d’huile de sésame, de chili crisp et de miso. Bien connu au Japon, on en consomme généralement avec le riz. Mais cette huile va beaucoup plus loin! On en met sur le tofu, le poulet, dans les burgers, sur nos œufs cuits durs, les pommes de terre, et même en vinaigrette pour nos salades. On peut en trouver dans le comptoir réfrigéré chez Rachelle Béry.

De la pâte de tomates bio

Parlant de tomates, fort à parier qu’on a tous un tube de pâte de tomates bio qui nous attend bien sagement dans la porte de notre réfrigérateur. Ingrédient économique et de longue conservation, elle donne tellement de goût qu’elle permet de réduire la nécessité d’utiliser une grande quantité de tomates fraîches si on n’en a pas sous la main.

Son goût concentré, qui se rapproche élégamment de l’umami, lui donne la flexibilité d’être ajoutée un peu partout. Notre sauce aux tomates achetée est fade? On ajoute une grosse cuillère de pâte de tomates! Nos plats en sauce rouge manquent de kick? Pâte de tomates! On peut même en mélanger une petite quantité dans une huile de qualité pour en faire une vinaigrette ou une huile de finition à un plat qui manque de punch.

On n’a pas de sauce tomate pour nos spaghettis? Pas de souci! On n’a qu’à mélanger une conserve de 156 ml de pâte de tomates bio avec 1 tasse d’eau de cuisson des pâtes pour une recette express et sans souci. Les enfants vont adorer!

La levure alimentaire (ou levure nutritionnelle)

Bien loin d’être de la levure pour le pain, les flocons de levure alimentaire sont une mine d’or de saveurs. Ingrédient prisé dans la cuisine végétale, elle se taille maintenant une place dans toutes les assiettes pour son goût que l’on compare au fromage parmesan et aux noix grillées. Faible en sodium, c’est une poudre/flocons qui est riche en nutriments et en vitamines B12.

Et puisque la levure alimentaire est vivante, il est préférable de l’ajouter en finition ou dans des recettes qui ne sont pas chauffées pour ne pas perdre de ses nutriments. Plats de pâtes, pizza, salades, on ne s’arrête pas là! Il remplace même avantageusement le beurre dans le popcorn!

Le miso québécois

Aliment fermenté, salé (oui c’est salé!) et au goût umami prononcé, on n’a pas besoin d’une très grande quantité de miso pour faire éclater les saveurs de nos recettes. On en mélange avec du jus de citron et de la crème de soya pour une sauce pour pâtes incroyable.  On peut l’utiliser du miso partout où on aurait mis de la sauce soya ou du sel.

Bien que ce ne soit pas validé par la science, certains prétendent que la perception augmentée du goût salé du miso fait en sorte qu’on en utilise moins et qu’on sale moins. Si on doit surveiller notre consommation de sodium, il est sage d’user de prudence et tenir compte que les impacts cardiovasculaires du sodium dans le miso seront les mêmes que le sel de table.

Alors, quelle sera notre nouvelle bombe de saveurs préférée?

Durant les Fêtes, on reçoit souvent de grandes tablées, où l’un est intolérant aux plats à index glycémique élevé, l’autre au lactose ou au gluten. Ouf, voilà tous les ingrédients réunis pour un beau casse-tête! Pour vous simplifier la tâche, on vous propose des aliments (parfois méconnus) qui feront l’unanimité.

Régime à index glycémique bas

On troque les salades de pâtes par des salades de quinoa, comme celle-ci, où se côtoient de l’orange, des fraises, du brocoli, du chou frisé et du feta. Le tout est rehaussé par une vinaigrette agrémentée d’un trait de sirop d’érable. On vous invite aussi à essayer cette salade aux betteraves et carottes nantaises parfumées de curcuma, poudre de chili et paprika, dont les couleurs égayeront joyeusement la table. Les salades de légumineuses, telles que les haricots blancs ou de pois chiches, font bon ménage avec ce type de régime alimentaire. Plutôt que d’accompagner votre plat principal de la classique purée de pommes de terre, pourquoi ne pas opter pour l’aubergine? Selon l’American Diabetes Association, ce légume permet de ralentir la digestion des glucides et leur absorption, notamment grâce aux fibres qu’il contient.

Régime à index glycémique bas

Pour préparer une purée d’aubergine, rien de plus simple: coupez-la en cubes et remuez avec de l’huile d’olive, du jus de citron, du sirop d’érable, de l’ail pressé et un peu de sel. Déposez sur une plaque tapissée de papier parchemin, puis faites revenir une vingtaine de minutes (retournez à mi-cuisson). Après les avoir laissés refroidir quelques minutes, réduisez en purée au robot culinaire ou avec un pied-mélangeur.

Si on tient mordicus à nos classiques petits sandwichs au jambon, au poulet et aux œufs, on en présente fièrement la version sur croûte de chou-fleur, une déclinaison originale à leurs pendants traditionnels.

Préparez la croûte à partir de bouquets de chou-fleur, mozzarella et parmesan râpés, farine de pois chiches, œuf, origan séché, poudre d’ail et piments, puis broyez les ingrédients. Étalez la pâte sur une plaque, coupez en carrés, badigeonnez d’huile d’olive et enfournez à 425 °F (220 °C) durant 25 minutes. Pour une présentation festive, avant la cuisson, découpez la pâte avec un emporte-pièce en forme de sapins, étoiles, bonshommes de neige, etc. Déposez votre préparation une fois la croûte refroidie.

Pour terminer le repas sur une note sucrée, on adopte le sucre de coco, qui peut remplacer la cassonade dans les gâteaux, les biscuits et autres pâtisseries. Son indice glycémique est inférieur à celui du sucre blanc. Sa culture est également plus écologique que celle de ses homologues. On prend donc la résolution de l’utiliser davantage à l’aube de cette nouvelle année!

La farine de kamut présente un avantage similaire, comparativement à la farine de blé enrichie ordinaire. Elle contient aussi beaucoup plus de protéines et de nutriments. Elle est tout indiquée pour la confection de pains, muffins et autres pâtisseries. Des délices parfaits pour la collation!

Pour un repas sans lactose

On garnit les potages d’une spirale de crème de soya Belsoy. Ce produit se substitue à merveille dans votre recette de sucre à la crème, qui réussira même à confondre grand-maman! La crème de soya se prête aussi à la confection de délicieux brownies.

Le lait de coco est également un allié précieux des régimes sans lactose. Il adoucit un potage ou une soupe, et remplace aisément les produits laitiers dans les sauces d’accompagnements pour le poulet par exemple. Dans vos desserts, quelques coups de fouet transformeront cet ingrédient en chantilly sans lactose, dans lequel on incorpore du sucre à glacer, de l’essence de vanille et du zeste de lime. Grandiose sur les gâteaux, tartes et bagatelles!

Régime à index glycémique bas

Pour un repas sans gluten

Puisque les viandes et les légumes ne contiennent pas de gluten, plusieurs options s’offrent à vous. On suggère donc une ou des salades pour mettre nos convives en appétit, ou encore du houmous maison avec crudités et craquelins à base de graines, de farine de riz ou de maïs.

Si votre recette requiert de la panure, là aussi, ce n’est pas le choix qui manque! Préparez-la à base de noisettes, de noix de Grenoble, d’amandes, d’arachides ou autres noix hachées, mélangées à du pain sans gluten réduit en miettes au robot culinaire. Après la cuisson, on ajoute de la ciboulette et une herbe fraîche au goût.

Psitt! On n’a pas oublié nos copains végétaliens. Ceux et celles qui ne consommaient pas de guimauves, à cause de la gélatine issue de sources animales, peuvent maintenant savourer des carrés de céréales de riz soufflé (carrés Rice Krispies) avec de la guimauve végane. Ça fera Cric! Crac! Croc! à la maison cette année!

Nul besoin de se compliquer davantage la vie lorsqu’on doit cuisiner avec des restrictions alimentaires. Pour une foule d’idées de recettes végé des Fêtes, consultez notre article complet sur le sujet.