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Durant la saison froide, les activités en plein air sont parfois synonymes de grands frissons ainsi que d’extrémités engourdies. Mais c’est maintenant chose du passé! Avec nos trucs, vous pourrez passer des heures à marcher, skier ou patiner dans notre climat nordique tout en restant bien au chaud, avec le ventre plein (car il faut aussi bien penser à faire le plein d’énergie).

Adopter la technique du multicouche

Pour traiter notre corps aux petits oignons, on s’habille à la façon… d’un oignon, avec la technique du multicouche. Ce principe est simple : on opte pour différentes couches de vêtements afin de mieux gérer la chaleur durant l’activité, où on a tendance à transpirer, et pendant les pauses, où on pourrait geler.

Couche de base

Cette couche sert principalement à absorber la transpiration et à la transformer en vapeur d’eau. Un chandail à manches longues fera généralement l’affaire. S’il est en polyester, il séchera très rapidement, mais pourra créer un effet de refroidissement soudain lorsqu’on s’arrête, puisqu’il n’absorbe pas l’eau. Ceux qui aiment moins cette sensation peuvent se tourner vers la laine mérinos, qui est très fine et qui ne pique pas. Elle absorbe bien l’eau, mais sèche plus lentement. Quant au coton, il est déconseillé, car il conserve beaucoup trop longtemps l’humidité.

Couche intermédiaire active

Par-dessus notre chandail, on enfile une couche intermédiaire dite active, au moment de pratiquer notre sport. Le tissu polaire, ou polar, est idéal, car il évacue bien l’humidité produite pendant l’effort.

Couche intermédiaire inactive

Dans notre sac à dos, on apporte un manteau avec un isolant gonflant, qui remplacera le polar lorsqu’on s’assoira pour admirer le paysage ou casser la croûte (soit la période inactive). Parmi les matériaux isolants gonflants, on trouve celui naturel (le duvet) ainsi que ceux synthétiques.

Si jamais on souhaite n’apporter qu’une seule couche intermédiaire, il est possible de choisir un manteau à l’isolant gonflant synthétique, qui laisse passer relativement bien l’humidité (mais pas autant que le polar).

Couche extérieure

Il s’agit ici de la coquille, soit un coupe-vent imperméable, que l’on enfile si le vent nous transperce ou qu’il tombe une bonne bordée de neige (ou les deux).

Et les jambes, là-dedans?

On peut aussi appliquer le principe du multicouche pour protéger nos jambes… pour ainsi éviter de prendre nos jambes à notre cou et rentrer aussitôt que le mercure chute!

S’habiller sans se ruiner

Les trous, on les aime sous la neige sous forme de tunnels amusants, mais on les aime un peu moins lorsqu’ils sont dans notre budget. Pour économiser, on se tourne vers les friperies et les groupes Facebook de plein air, par exemple, où on peut faire des trouvailles en bon état et abordables pour toute la famille.

S’habiller sans se ruiner

Adieu, doigts engourdis!

Tout le monde connait les chauffe-mains, ces petits sachets qu’on glisse dans les mitaines et les bottes pour les longues journées de ski ou de randonnée. Ils sont bien sûr très efficaces, mais terminent leur route à la poubelle (dommage!). Mais bonne nouvelle : il existe un équivalent en version réutilisable, et ce, jusqu’à 100 fois. Ce sont les Hot Poc, un produit fièrement québécois, offert en différents formats. Que le confort soit avec vous!

Un ravitaillement énergisant

Les baisses d’énergie nous rendent plus frileux : on pense donc à apporter collations et boissons en conséquence. Si notre activité dure moins de 3 heures, une collation riche en glucides, comme une barre de céréales ou un muffin gorgé de fruits, fournira assez d’énergie à nos muscles. Au-delà de cette période, on pense à ajouter également des protéines et des lipides pour nous soutenir davantage. Fromage, graines, noix ou sandwich au beurre de noix se consomment sur le pouce avec nos gants!

Côté hydratation, difficile de passer à côté de la bouteille d’eau pendant l’effort. Pour la jazzer un peu, on n’hésite pas à l’infuser de concombre, d’écorces de citron et de menthe, par exemple. Durant la pause, on sort nos boissons chaudes, qu’on a pris soin de ranger dans un contenant isotherme. Tisanes, kombucha aux épices façon vin chaud, chocolat chaud et cie nous apporteront un grand réconfort. Attention : on limite la caféine, qui déshydrate, et on attend en soirée pour les boissons alcoolisées, qui ne font pas bon ménage avec le sport.

On n’oublie pas pitou!

Si on sort avec notre camarade à quatre pattes, on pense à l’habiller en conséquence. Certaines races de chiens aux poils courts ont en effet besoin d’une bonne protection contre le froid : manteaux et bottillons le feront galoper des heures durant.