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Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ce mouvement, sans trop savoir en quoi il consistait. Voici donc un petit résumé de cette tendance qui s’ancre de plus en plus dans notre quotidien.

Que signifie être locavore?

La tendance du locavorisme est née à San Francisco en 2005. Au départ, il s’agissait d’un défi lancé à la population, qui consistait à consommer des aliments cultivés à moins de 160 km de leur domicile. Par la suite, différentes définitions de ce terme ont été établies un peu partout dans le monde. Au Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) permet de donner la mention « locale » aux aliments qui proviennent de la province où ils sont vendus ou, s’ils sont vendus dans une autre province, ils doivent avoir été cultivés dans un rayon de 50 km. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) va dans le même sens, en associant « manger local » à acheter des aliments produits au Québec ou encore préparés au Québec. Selon le MAPAQ, les fruits et légumes consommés parcourent en moyenne entre 3 500 et 5 000 km. Lorsque nous faisons l’effort de choisir des aliments du Québec, nous diminuons cette distance de 1 000 à 2 000 km. Est-ce difficile de manger davantage de produits du Québec? Pas du tout! Il est beaucoup plus facile que l’on pense de choisir davantage d’aliments produits ici, car ce n’est pas l’offre qui manque. À l’heure actuelle, 1 200 entreprises sont membres de l’organisme Aliments du Québec et plus de 20 000 produits sont certifiés par cet organisme.

Quelques trucs pour être un peu plus locavore

  • Vérifiez la provenance des aliments lorsque vous faites votre épicerie. Vous pouvez trouver beaucoup de produits sur nos étalages qui proviennent du Québec.
  • Comme c’est encore le temps des récoltes, profitez-en pour remplir votre congélateur de fruits et légumes du Québec. Vous pouvez conserver vos légumes blanchis, vos petits fruits préférés ou encore vous préparer des potages et de la sauce tomate que vous pourrez savourer toute l’année.
  • Au Québec, nous sommes reconnus pour nos délicieux fromages; faites donc un arrêt au rayon de la fromagerie et laissez-vous séduire par nos fromages artisanaux québécois.
  • Le fait de manger selon la saison est également un bon moyen de manger davantage de produits locaux. Il est vrai qu’au Québec, l’hiver peut sembler être une saison où il est plus difficile de manger local; pourtant, il est possible de trouver sur les tablettes différents fruits et légumes qui proviennent d’ici. Par exemple, l’hiver, consommez davantage de pommes, de légumes-racines, de courges et de choux. Pour vous aider dans vos choix, voici un calendrier[1] qui illustre les fruits et légumes du Québec offerts en fonction des mois de l’année. Et les produits biologiques dans tout ça?
  • Le choix de manger davantage de produits locaux provient d’un désir d’avoir un impact sur l’environnement, l’économie et la santé. Nous pouvons donc facilement associer les aliments biologiques au mouvement locavore. Lorsque nous optons pour des aliments biologiques, nous choisissons des aliments produits sans pesticides, herbicides, fertilisants artificiels, antibiotiques et hormones de croissance. Ils l’ont plutôt été à l’aide de méthodes de culture qui respectent l’environnement. N’hésitez donc pas à choisir nos récoltes biologiques d’ici.
http://www.equiterre.org/sites/fichiers/calendrier-des-disponibilites-des-fruits-et-legumes_0.pdf