Chaque geste compte pour réduire le stress de la rentrée. En cuisine, les menus bien pensés, les essentiels et les raccourcis pour gagner du temps les soirs pressés font partie des stratégies qui allègent la charge mentale. Découvrez des astuces pour traverser cette période avec sérénité.
Renforcer l’organisation
L’imprévisibilité et l’impression de perdre le contrôle sont des facteurs de stress en cuisine, surtout dans un contexte quotidien, où le temps manque et les attentes sont élevées. Ne pas savoir à l’avance ce qu’on va cuisiner, manquer d’ingrédients ou être interrompu régulièrement peuvent nuire à la concentration et créer un climat de tension.
Le manque de repères entraîne une charge mentale supplémentaire et des décisions prises à la dernière minute, souvent sous pression. Pour éviter que cuisiner ne devienne une source de frustration, il vaut la peine d’être bien organisé. Cela aide à rétablir le sentiment de contrôle et rend la préparation des repas plus simple et plaisante.
Viser l’efficacité
Dans le feu de l’action, ce qu’on cherche avant tout, c’est gagner en efficacité. En semaine, de simples habitudes peuvent faire toute la différence et faciliter grandement la préparation des repas. Parmi ceux-ci:
- lire la recette au complet avant de commencer;
- s’assurer d’avoir tous les ingrédients sous la main;
- dégager et nettoyer les plans de travail;
- sortir à l’avance le matériel nécessaire.
Favoriser un environnement agréable
La création d’une ambiance réconfortante contribue à réduire l’anxiété. En soignant quelques détails, on peut facilement transformer l’atmosphère qui règne dans la cuisine. Un éclairage doux et adapté, un espace bien rangé, une musique apaisante en sourdine: ces moyens simples nous permettent de cuisiner dans un état d’esprit plus détendu et de mieux savourer le moment, même quand le temps presse.
Se servir de repères pour simplifier la planification
Essayer de nouvelles recettes jamais testées est plus stressant que de cuisiner les plats auxquels on est habitués. La préparation des classiques familiaux est généralement bien rodée et laisse moins de place aux imprévus. Mais comme ajouter de la variété à table est aussi souhaitable, on peut s’appuyer sur des repères hebdomadaires éprouvés pour faire le plein d’idées sans trop d’effort, par exemple:
- les lundis sans viande;
- les mardis pâtes;
- les mercredis découvertes ou thématiques;
- les jeudis touskis;
- les vendredis réconfortants.
Faire participer les enfants
Choisir les collations, préparer leur boîte à lunch, laver des légumes ou mettre la table sont autant de petites tâches accessibles qui valorisent les enfants et auxquelles ils sont fiers de contribuer. C’est une façon sensée de les responsabiliser et de développer leur autonomie. Ces moments partagés sont aussi des occasions d’apprentissage, de complicité et ils ont l’avantage d’alléger la charge mentale des parents.
Garder une liste d’essentiels sous la main
Les ingrédients de base sont des alliés qui peuvent sauver la mise les soirs pressés. La liste inclut les produits frais, dont des œufs et du lait, et congelés, comme les légumes surgelés. Elle réunit aussi plusieurs incontournables du garde-manger:
- les pâtes;
- le thon en boîte;
- les conserves de légumineuses;
- les produits secs (riz, quinoa, couscous, avoine, etc.);
- les sauces prêtes à l’emploi;
- les légumes en pot;
- le lait de coco.
Avoir ces essentiels à portée de main permet de réagir aux imprévus et d’improviser des repas sans devoir se rendre à l’épicerie.
S’enlever la pression des collations maison
Lorsque le quotidien déborde, on ne devrait pas se sentir coupable de choisir des collations du commerce, en privilégiant idéalement les options plus saines et pratiques comme:
- les compotes sans sucre ajouté;
- les mélanges de noix et de fruits séchés;
- les barres d’énergie faites d’ingrédients simples;
- les fromages en portions;
- les craquelins de grains entiers.