« On est une petite ferme biologique à Oka. L’idée est née de ma mère qui souhaitait nourrir les familles le plus localement possible, puis on a tout bâti ensemble en famille par la suite. Ce n’est pas toujours facile, mais on possède tous et toutes nos forces.
La ferme, c’est une famille élargie, car elle est aussi constituée des familles qui viennent nous visiter. On souhaite transmettre notre passion de l’alimentation locale en faisant comprendre aux gens tout le processus de la culture — de la semence à la récolte — et l’importance de manger en suivant un calendrier local avec les produits que l’on retrouve ici, au Québec. C’est justement cette relation qu’on entretient avec la nature qui nous différencie, en plus d’offrir une assiette très diversifiée. On respecte la nature et on fait attention à notre sol, puisqu’il constitue notre plus grande richesse. »
« Je suis arrivé au Québec en ayant en tête de travailler en tourisme. SOS Fondue, c’est parti d’une blague. J’avais invité des amis à souper et ils aimaient tellement ma fondue qu’ils m’ont encouragé à la vendre. Je me disais que ça ne marcherait pas, parce qu’au Québec les gens ne mangent pas de la fondue comme en Suisse, mais j’ai réalisé que les gens adorent ça. Il n'y avait que des fondues en boîte sur le marché, aucune fondue suisse authentique. Le fromage vient de la Suisse, mais tout est acheté ici dans les Laurentides. C’est véritablement suisse, mais fait ici.
Il faut comprendre que je suis né avec la fondue. Ma tante, qui avait un restaurant dans les années 70 en Suisse, a créé une recette de fondue que je fais encore aujourd’hui. Lorsqu’elle est décédée, j’ai voulu garder la recette dans la famille. C’est drôle parce que 30 ans après, la recette est faite au Québec et nulle part ailleurs. Elle demeure la fondue de ma famille et j’en suis assez fier. Aujourd’hui, bien que nous soyons une petite entreprise de taille familiale, c’est une fierté pour moi d’employer des gens d’ici. »
« Venant d'une famille d'entrepreneurs, j'ai toujours ressenti cette envie d'avoir mon entreprise. Jérôme étant boulanger, nous avons décidé de démarrer notre propre boulangerie. Au début d’Arhoma, il y a 13 ans, nous étions une toute petite équipe, composée de 3-4 employés et nous deux (alors qu’aujourd’hui, nous sommes 140). À l’époque, le milieu de la boulangerie était encore assez conventionnel à Montréal. Nous avons alors ajusté nos recettes pour y intégrer des ingrédients d’ici. Pour nous, c’est important de faire les choses différemment, de ne pas créer des produits qui goûtent comme les autres. Cela fait partie de nos valeurs d’utiliser les produits du terroir, puisque nous souhaitons que les ingrédients viennent d’à côté. Faire travailler nos voisins, c’est primordial. Comme de connaître qui trait la chèvre pour le fromage, qui récolte le blé, etc. Il y a l’humain derrière le produit, et cette philosophie fait partie de l’ADN d’Arhoma depuis toujours.
Il y a aussi une fierté à savoir que les gens mettent notre produit sur leur table quand vient le temps de se rassembler, d’être en famille ou de se faire plaisir. Honnêtement, il n’existe pas de plus belle paye que des gens qui nous disent merci. »
« C’est aussi de savoir que, lorsqu’on soupe le soir, d’autres personnes mangent elles aussi nos produits et passent un beau moment. L’histoire des jardins a commencé en 2007 avec des légumes en champs et des fines herbes seulement. En livrant à un restaurant, un chef m’a parlé des micro-pousses, puis j’ai commencé à faire des tests pour lui. De fil en aiguille, j’ai grossi la production de micro-pousses pour en arriver à produire 10 variétés aujourd’hui. Depuis le tout début, notre mission est de produire des pousses de qualité qui vont rendre les gens heureux en les mangeant. On croit en l’importance des moments de plaisir chaque jour. On est un milieu de travail familial, ce qui coïncide avec nos valeurs de proximité avec nos clients. Mon fils est justement un fervent amateur de micropousses. Il adore venir avec moi à la ferme pour les arroser la fin de semaine. Une pousse, c’est une brindille qui peut avoir l’air inoffensive au premier abord, mais qui se change en une explosion de saveurs lorsqu’on la met dans sa bouche. Et c’est sans compter les nombreux bénéfices pour la santé! »
« J’ai toujours fait de l’agriculture. Et j’ai justement décidé de la rendre un peu plus comme celle que mon père faisait. Oui, nous avons les technologies d’aujourd’hui, mais je continue de suivre des modèles d’autrefois qui préservent les terres. Ça, pour moi, c’est une grande fierté. De respecter mon environnement et de pouvoir me dire que demain matin, mes enfants seront capables de boire dans le même ruisseau que celui dans lequel je buvais sur ma terre. Je souhaite offrir aux consommateurs un produit local le plus sain possible au niveau de la viande, mais aussi au niveau environnemental. Mon rêve, c’est de continuer de faire connaître l’univers du bio aux Québécois et de le propulser encore plus loin. »
« L’entreprise est née de l’ambiance qui règne à Notre-Dame-de-Lourde. On propose aux consommateurs un style de vie qui est plus lent, tout comme notre procédé de séchage particulier qui permet de garder le maximum de propriétés de la canneberge. Puisqu’on n’utilise pas de pesticides ni d’engrais chimiques pour accélérer la croissance du fruit, on peut dire qu’on vit au rythme de la canneberge. Ce procédé assure un goût inégalé à nos fruits séchés. D’ailleurs, nos consommateurs nous font souvent des commentaires sur le goût, mais aussi la grosseur et la qualité de nos canneberges. On peut donc dire que cela a valu la peine de convertir nos champs pour la culture bio en 1995, même s’il aura fallu trois ans d’attente avant de voir nos premières récoltes. Nos collations, on prend le temps de les cultiver, de les récolter et de les déguster. »
« Ma sœur fait sa pâte, ma mère fait sa pâte et ma grand-mère fait sa pâte. Nos tartes représentent ainsi un mélange de cultures intéressant entre la Bretagne et le Québec. C’est en travaillant pendant plusieurs années dans le domaine de la restauration que j’ai vu l’absence d’offre de produits comme le nôtre. On souhaitait créer un produit de haute qualité artisanale à grand volume. On est donc devenus manufacturiers en voyant qu’il y avait peu d’offres conséquentes avec la qualité d’une boulangerie-pâtisserie dans les épiceries. Avec nos designs de tartes originaux et nos ingrédients nobles, on fait du beau et du bon. C’est pourquoi notre liste d’ingrédients est aussi simple. D’ailleurs, on est très fiers de se procurer, le plus possible, tous nos produits et matières premières dans la région. »
« Ce qui me procure le plus de plaisir, c’est de recevoir des témoignages positifs des consommateurs. J’ai déjà reçu un message d’une mère qui nous avait envoyé une photo de son enfant en train de manger notre produit pour nous remercier. Son fils n’avait jamais pu manger de crème glacée à cause de son allergie aux noix et il pouvait enfin le faire grâce à nos produits. Ça m’a beaucoup ému, parce que c’est exactement pour cette raison que j’ai décidé de lancer SNÖ : créer des petits plaisirs glacés pour tous.
Reproduire la texture de la crème glacée représente tout un défi, mais j’adore découvrir de nouvelles avenues pour y arriver. Par exemple, chaque sandwich SNÖ comporte une mousse faite à partir d’une eau de cuisson de pois chiches. En la fouettant suffisamment, elle devient la parfaite garniture végane grâce à sa texture riche et onctueuse. C’est beaucoup de travail de réussir à mettre sur le marché un dessert glacé végane sans allergènes qui goûte réellement bon. Et il n’y a rien de mieux que de savoir que des gens nous encouragent. »
« En créant Madame Labriski, je souhaitais offrir aux gens comme moi un choix différent des produits santé sans goût qu’il y avait autrefois sur le marché. Avec la purée de dattes, j’apporte une solution saine qui a bon goût… et qui soutient. Souvent, en tant que femme, on a fortement tendance à se priver au niveau de notre alimentation. Mais, selon moi, il ne faut pas se priver. Il faut se faire plaisir et lorsqu’on sait ce qu’on met dans nos aliments, il n’y a pas de problème. Mon but est de continuer de faire la guerre aux calories vides. Des moments de plaisir, il en faut et je suis très fière de pouvoir partager ce plaisir avec le Québec. »
« Avec mon expérience de cuisinier, je donne un peu d’amour aux protéines végétales pour les mettre en valeur à travers des recettes qui parlent aux gens. Un pâté chinois, tout le monde sait c’est quoi. En plus, tout est fait à Blainville avec des aliments d’ici, et c’est une grande fierté. Une autre de mes grandes fiertés, c’est lorsque je reçois des messages de gens qui cuisinent mes recettes de temps en temps et qui diminuent leur consommation de viande. Quand quelqu’un me dit qu’il a consommé mes produits, je sais que cela signifie surtout qu’il n’a pas consommé de viande. C’est un très bon pas pour l’environnement. En 2021, c’est le temps de mettre les protéines végétales de l’avant! »
« On fait partie des seuls à offrir des aliments à base de protéines végétales avec une aussi bonne qualité nutritionnelle, en plus d’être préparés ici. Il y a trois ans, les gens ne comprenaient même pas ce qu’on faisait. J’ai commencé quand on n’apercevait que les balbutiements du « plant-based » dans le marché. Je me souviendrai toujours de la première fois où j’étais en épicerie et que j’ai vu quelqu’un prendre un de mes produits pour le mettre dans son panier. J’étais tellement heureux. Tout à coup, tout prenait forme.
Notre idée, c’était d’intégrer une nouvelle matière avec laquelle cuisiner. L’idée n’a jamais été de dire à tout le monde d’arrêter de manger de la viande, mais plutôt d’amener les gens à une certaine prise de conscience. »